« On s’en rappellera pas », le nouvel album de Disiz

Après son album « L’AMOUR » sorti en 2022, Disiz revient avec « On s’en rappellera pas » le 21 novembre.

Il y a quelques semaines, Disiz a invité ses auditeurs-ices à plonger dans son nouvel album en avant-première, au cinéma Pathé Wilson. L’événement portait un nom simple et juste : Ça s’appelle l’album. Une projection inédite, à mi-chemin entre session d’écoute et séance de cinéma, pensée comme une immersion à la fois sonore et visuelle dans son univers.

Le nom de la projection fait écho au titre « ça s’appelle la mer », morceau figurant dans l’album. La mer, l’eau, l’horizon… des motifs qui ont toujours marqué et fasciné l’artiste, et traversent ainsi depuis longtemps ses projets.

Sur grand écran, des images exclusives qui ne sortiront pas de la salle accompagnaient chacun des 20 morceaux. Des souvenirs qu’on ne reverra pas, et c’est justement ce qui rendait l’instant précieux. À travers cette expérience visuelle, Disiz semble franchir un nouveau pas vers le cinéma ; une direction qu’il évoque d’ailleurs parmi ses envies futures.

Suite à la projection, l’artiste a échangé avec le public. Il a parlé sans filtre de création, de doute, de liberté aussi. Pour ce projet, il ne voulait pas s’enfermer dans une cohérence stricte, et cela se ressent à l’écoute de l’album. Ses inspirations sont multiples, parfois contraires, comme des fragments d’histoires, de vie, d’émotions qu’il assemble sans chercher à tout relier.

Il a aussi parlé du processus de création de cet album, des différents featurings (Theodora, Kid Cudi, Laurent Voulzy, Iliona, Prizly…), et de comment sa « pré-tournée » récente lui a permis de tester certains titres sur scène, de ressentir leur énergie en live avant de les figer sur disque.

Le titre de l’album, « On s’en rappellera pas », vient d’un morceau éponyme, écrit avant même que l’album ne trouve son nom. Il né d’une réflexion face à un portrait de personnage historique, dans un musée. Devant ce visage d’un autre temps, repeint sous sa meilleure image, Disiz s’est questionnée sur la mémoire, toutes ces fois où on s’est dit que l’on oublierait pas. Pourtant les mêmes erreurs de l’histoire et de la vie se répètent, comme une amnésie collective ; au final on ne s’en rappellera pas.

Au-delà de ces réflexions sur l’oubli et la mémoire, l’album laisse paraître un certain apaisement. Les idées semblent davantage contemplatives que source d’inquiétudes, il y a beaucoup d’amour, et de guérison peut-être aussi. Disiz semble regarder le passé sans nostalgie et imaginer l’avenir avec douceur.

Le public, conscient d’assister à une projection unique et éphémère, plonge ainsi dans une mosaïque d’émotions et d’ambiances dont on veut se souvenir. Peut-être qu’on n’en retiendra pas tout, mais on se souviendra de ce que ça nous a fait ressentir.

« On s’en rappellera pas », le nouvel album de Disiz, c’est à découvrir le 21 novembre sur les plateformes, et on espère en live prochainement !

Si l’on dit souvent que le talent n’a pas d’âge, l’amour de la musique et celui de l’écriture n’en ont pas non plus ! A peine deux décennies de vie derrière elle, Nina écoute tout le temps des chansons, et quand elle n’en écoute pas elle en cherche, en partage et lit des interviews sur des artistes qu’elle affectionne.
Désormais, elle en parle aussi dans Opus et vous pourrez lire ses brèves oscillant entre rap, pop et chanson à l’accent rap...