LeDibZ : la tristesse est-elle belle ?

Crédits photo @remysirieix

C’est sur des notes de piano jazz que s’ouvre le nouvel EP du DibZ. Une dégustation en 7 temps et un interlude où, fidèle à son univers, le Toulousain chante sa tristesse. Vous écoutez «La vilaine vie que l’on mène» ! 

Le spleen est au menu du titre introductif, où Adib relate ses déceptions humaines : autant de désillusions cachées derrière Le sourire à Omar Sy. La dépression est devenue très amie au fil des années avec la plume du grand rappeur aux bouclettes. Un thème récurrent dans sa discographie qui est toujours aussi installé dans ses couplets :

«Ça dure depuis des années» – Mais quelle jolie découverte
«Aime-moi comme je me déteste» – NO PARADIS
«La dépression n’a pas de saison» – Tristesse répétition
«Pourquoi ma tristesse est cadencée» – Au fond, je ne sais plus
«Je sais c’est pas joli ma vie» – ALCOOL MEDICAMENT
«Ma peine n’est pas confidentielle» – Ouverture Grimoire Vol 3.

Petite et jolie parenthèse dans cet EP, LeDibZ a glissé un extrait de la cover de son propre titre Son d’été triste, chantée en douceur par la toulousaine Nina !

Tristesse, mélancolie… mais aussi ambition : dans ce nouvel enregistrement, LeDibZ nous annonce le programme de sa carrière : «2026 j’te fais la Cigale, 2029 j’fais la tournée des Zénith». Rendez-vous dans 4 ans pour vérifier si ce couplet était prophétique… 

Créateur d’Opus, Rémy est à la fois rédacteur et photographe dans notre media. Un mélomane qui écoute aussi bien du rock que du rap ou de la pop, et qui aime fouiller la scène locale.
C’est également lui qui gère le projet Focus d'Opus