Entre acier trempé et confidences avec Koji
Crédits photo @croptymelimelo
C’est ce 26 septembre que Koji a dévoilé son nouveau single Acier. Révélée cette année lors des auditions régionales des Inouïs du Printemps de Bourges par le Crédit Mutuel, elle s’impose déjà comme une voix singulière de la scène émergente.
Depuis ses débuts, Koji refuse les étiquettes. Ses compositions brouillent les frontières : tantôt proches d’une pop expérimentale aux éclats hypercolorés nourrie de sonorités techno, tantôt portées par une écriture dépouillée, presque chuchotée. Elle fait dialoguer des esthétiques a priori opposées, traduisant une volonté d’inventer un espace artistique sans limites, où l’émotion prime toujours sur la forme. Acier en est l’illustration parfaite. Derrière une production minimaliste et à la fois entraînante, Koji explore un paradoxe : l’acier comme symbole de solidité, mais aussi comme matière traversée de fissures. Sa voix, oscille entre introspection et affirmation. Le morceau se plie et se déploie au fil des écoutes, comme une confession en clair-obscur.
Au-delà de la musique, Koji enrichit son univers par d’autres disciplines. Son travail visuel prolonge la même démarche : allier immédiateté et profondeur, éclat et mélancolie. Chez elle, la pop percute l’inovation, l’accessible rencontre l’expérimental.
Avec Acier, Koji poursuit sa quête d’une esthétique sincère et intemporelle. Un titre qui laisse entrevoir de nouvelles étapes, chaque sortie devenant une pièce d’un tableau plus vaste, entre poésie moderne et imagerie avant-gardiste.