Le retour tant attendu du festival Girls Don’t Cry

Crédit Photo Emile Barret

Du 24 au 26 novembre prochain, des notes électriques résonneront à nouveau dans la salle du Metronum à Toulouse, avec le retour tant attendu du festival féministe et intersectionnel, Girls Don’t Cry, organisé par La Petite.

Ce festival, au-delà d’être une célébration de la musique électronique, est une déclaration d’intention, une affirmation de l’égalité et de la diversité dans le monde de la musique. Loin des standards conventionnels, Girls Don’t Cry révolutionne la scène depuis 2021 en mettant en avant une programmation exclusivement composée d’artistes femmes et queer.

Cette année encore, aucun homme cis-hétéro ne figurera à l’affiche, une décision qui reflète la volonté du festival de créer une dynamique inclusive au regard d’une sous représentation des lead dits féminins dans la filière musicale  : selon une étude du CNM, 75% des artistes programmé·es en musiques électroniques en France sont des hommes.

A l’affiche, nous retrouverons des artistes représentant les cultures club avec une programmation riche et variée. Et à travers la diversité de ces voix électroniques, le festival construit un avenir musical où chacun·e peut se reconnaître et vibrer. Entre autres, vous retrouverez les talents de Mika Oki (électronic acid bass), Ohjeelo (afrobeat), Low Lov (trip pop, trap et chants sacrés) ou encore Alexi Shell.

Si la musique est une force puissante pour transformer la société, alors Girls Don’t Cry l’a bien compris et nous invite à repenser notre manière de consommer et de percevoir la musique. Ainsi, la scène du Métronum deviendra un espace de célébration pour celles et ceux qui, trop souvent, ne bénéficient pas de la visibilité qu’ils méritent.

Amatrice de world, de jazz, mais aussi de pop ou de rock, Lisa est aussi la créatrice de La Tisseuse, structure avec laquelle elle organise des concerts et scènes ouvertes.