Abshalom : le sens du vide, plein d’éclats
Crédits photo @lives_and_records
Il y a des silences qui résonnent plus fort que les cris. Abshalom, membre du collectif Ciel Ether, explore ces interstices sonores avec son nouvel EP « Le sens du vide ».
C’est avec son rap qu’on découvrait le crew Ciel Ether, accompagné en 2024 avec le Focus d’Opus. Depuis, les apparitions d’Abshalom se sont enchaînées, et son début d’année 2025 est plus que « plein »…
Dès janvier, il foulait la scène de La Cabane avec Ciel Ether pour la finale régionale des Inouïs du Printemps de Bourges. Quelques jours plus tard, il marquait l’histoire récente du rap toulousain en participant au Rap Contenders, avant de remonter sur scène mi-avril au Rex pour une date organisée par Ma Sphère. Autant de rendez-vous qui confirment qu’il fait partie des rappeurs à suivre à Toulouse !
Si l’on connaissait sa fougue en live, ce nouveau projet nous rappelle qu’Absha sait aussi livrer ses mots avec retenue et précision dans une énergie plus apaisée. Pendant 12 minutes, les BPM ralentissent, les arrangements sont minimalistes mais infiniment soignés. Chaque track s’offre un beatmaker différent (Gleetch, ByElectik, Princess, Prymus) où Abshalom dépose sa plume, entre mélancolie et introspection.
Ses textes, comme ceux de ses acolytes de Ciel Ether, demandent plusieurs écoutes pour décortiquer leur densité. Mention spéciale pour Pas si nul, coup de cœur immédiat : la nostalgie est installée dès les premières notes et Abshalom y glisse ses vers métaphoriques comme autant d’échos intimes…