Jacob Banks, nouveau gardien de la soul
Si l’on devait décrire Jacob Banks en quelques mots on dirait que c’est un anglais de 27 ans né au Nigéria, portant souvent un bonnet avec une voix qui a déjà vécu trois vies.
Voilà pour la surface, si l’on se penche plus en profondeur sur son cas on dirait qu’il a commencé la musique sur le tard, à l’aube de sa deuxième décennie dans des open mic. Ses premières productions sont rapidement repérées par Zane Lowe (ancien gourou de la BBC Radio 1 qui fait désormais la pluie et le beau temps sur Apple Music) dont il est resté proche. Il devient d’ailleurs le premier artiste non signé à se produire sur les célèbres BBC Radio 1 Live Lounge.
Jusqu’à 2017 il reste sous les radars de la popularité, c’est cette même année qu’il a la bonne idée de sortir l’EP The Boy Who Cried Freedom acclamé par la critique.
Révélé par les titres Chainsmoking et surtout Unknown (to you) l’attente est grande à la sortie de son album Village fin 2018. Jacob Banks ne déçoit pas, et pour cause, il a su s’entourer de pointures pour faire son album comme par exemple un certain Paul Epworth, producteur de l’album 21 d’Adele, ça classe un bonhomme…
Avec cet album il convie la soul à la table de la modernité, et c’est souvent réussi. On y retrouve ses titres phares déjà évoqués, et quelques merveilles comme Slow Up et Kumbaya.
Avec tout ça, il vous faudra une très bonne excuse pour ne pas aller le voir au Bikini lundi 15 avril.
Allan
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