Signal Faible chez les Bar Bars

Folk

Plus de 20 ans que le collectif Bar-Bars s’engage à préserver ces lieux indispensables, passage incontournable et véritable tremplin pour la plupart des groupes.

Ils sont ces premières portes auxquelles on va frapper pour se faire connaitre, ces premières rencontres avec le public, ils sont ce lien, lieux d’échange si précieux. Ils sont nos derniers lieux de fête, lieux de vie et de découvertes.
Pour cette édition 2023 du Festival, ce sont plus de 700 spectacles dans 230 établissements qui vont animer villes et villages tout au long de ces 3 jours : du 23 au 25 novembre 2023.
En Occitanie, vous pourrez découvrir l’indie folk du duo Altamonte au Café Ginette , le blues de Slim Paul à l’Evasion, le pionnier Dee Nasty au Ministère des Brasseurs ou le mélange explosif de Zingabe Afrobeat au Taquin.
Tout le programme disponible sur : https://festival.bar-bars.com/programmation/festival-bar-bars-2023/

A quelques minutes au sud de Toulouse, il y a un petit lieu, preuve que la culture ne s’arrête pas aux frontières de notre ville rose. Une Grande Famille où on peut se retrouver et découvrir de grands artistes : de Facteurs Chevaux à Magyd Cherfi.
Si vous vous y laisser porter ce vendredi 24 novembre, vous aurez le privilège de découvrir le nouveau projet de Nicolas Valez : Signal Faible.
Ici on pourrait parler de signal intermittent tant l’artiste se fait discret. Depuis ses débuts fin 90’ avec Superflu, puis Tancarville ou encore Fontaine Wallace, on ne peut que souligner l’élégance et le charme pop de chacune de ses sorties.
Avec “Nom de Domaine”, au cœur du bocage, il continue d’édifier des ponts entre la pop anglo saxonne et la chanson française. Les arrangements discrets et délicats ont cette beauté mélancolique qui peut se dégager de ce soleil derrière la brume. Et on se laisse réchauffer par cet album choral aux multiples voix. Comme ici avec Soustraction et cet assemblage de 10 voix où l’on reconnait Bertrand Betsh, Lonny, Gontard, Nesles, Alexandre Delano ou encore Julie Gasnier. Un morceau qui évoque la disparition, l’effacement et qui porté par les notes d’Adam Snyder (Mercury Rev) réussit à transmettre toutes ses émotions. Frissons bien reçus !
Et si Rien ne guérit comme les chansons tristes, ici débarrassées du Superflu, elles s’insinuent dans notre petite tête et nous laissent dans l’ambiance rêveuse de cette douce atmosphère hivernale avec cette impression d’avoir été témoin d’un grand moment de retrouvailles.
Imagine moi au ciel si tu veux
Mais l’endroit que je préfère
C’est le coin de ta mémoire