Le premier album de Lombre : lueurs nommées Ailleurs

Quel chemin accompli depuis la découverte du talent, il y a quelques années, en première partie de Chill Bump au Connexion Live, quelle Mutation ! Les cheveux sont plus longs, le talent est plus grand, les productions plus détaillées, les textes eux toujours aussi personnels (Tout le temps) et thérapeutiques (Avant qu’il ne soit trop tard) bien que plus équilibrés, comme des lueurs dans les noirs (Qu’est-ce qu’on a fait) qu’il aime explorer musicalement quand Soulage les immortalise sur des toiles. 

C’est une belle émotion pour Opus de voir des artistes qu’on découvrait au prémices de leur aventure s’épanouir et transmettre leurs créations à un public grandissant, ceux que Lombre appelle Les Miens. Dans son évolution musicale et ses explorations durant ces 3 années de création, Andréas n’hésite plus à faire danser ses mots sur des mélodies positives (Dors petits dors) ou à les chanter quand sonne l’heure du refrain (Fête). Une plume qu’il utilise pour voyager et combler son besoin d’évasion (L’essentiel c’est de rêver). Temps forts de cet album, les notes de piano de Désir nourissent un texte fleuve, comme un hommage aux racines épurées du projet.

Si l’on évoque souvent des moments de maturité dans la carrière d’un artiste, ce premier album en est la parfaite description. On y entend toujours cet amour pour le spoken, que Lombre rapproche d’esthétiques pop-electro modernes. Un disque composé avec minutie où La vague et son refrain musical sonnent comme un coup de coeur ! 

Rémy