“Maman regarde, l’été a volé mon cœur” : la mélancolie estivale de LeDibZ

« Ce serait juste cool de dire aux gens que même si c’est l’été, qu’il y a du soleil et tout, c’est pas grave si t’es triste ».

C’est ainsi que le rappeur toulousain LeDibZ a présenté son projet « Maman regarde, l’été a volé mon coeur », EP de trois titres sorti le 9 août dernier, illustrant sa mélancolie à travers ses sons d’été tristes. Démarrant avec un morceau a cappella, l’introduction rappelle son précédent EP : « LES HOMMES NE PLEURENT JAMAIS ». Sorti en janvier, il y évoquait la toxicité masculine de la société et « les hommes à qui l’on apprend dès la naissance que leurs sentiments sont honteux ». Il est rythmé par des interludes semblables, faisant la narration de ses réflexions sur le sujet. Ce rappel créé une cohérence entre les deux œuvres, donnant un aspect poétique à son ensemble. Ce format de projets courts et liés lui permettent de développer son univers et dessiner le paysage au fur et à mesure.

« La chaleur de l’été sèche les larmes, mais il semblerait que la belle saison ait aussi son hiver »

LeDibZ nous y dévoile à nouveau sa sensibilité à travers des enregistrements touchants, personnels, mélancoliques et sombres. Accompagné du fidèle chat noir, le rappeur chante la tristesse et nous touche en plein cœur. Il extériorise en musique sa peine pour apaiser ses maux, et réconforte tous ceux qui se reconnaissent dans ses mots. Il s’ouvre à ses auditeurs à travers ses textes, parlant des chagrins d’amour, de la tristesse, la solitude, les doutes, les tracas de la vie et de tous les aspects les plus sombres de l’existence. L’artiste, de par ses confidences, nous rappelle que ce n’est pas grave d’être triste, qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, c’est humain d’avoir le cœur brisé, et nous ne sommes pas seuls.

« Maman regarde, l’été a volé mon coeur », un EP beau, inspirant et puissant qui nous accompagnera tout aussi bien cet hiver qu’il ne l’a déjà fait cet été.

Si l’on dit souvent que le talent n’a pas d’âge, l’amour de la musique et celui de l’écriture n’en ont pas non plus ! A peine deux décennies de vie derrière elle, Nina écoute tout le temps des chansons, et quand elle n’en écoute pas elle en cherche, en partage et lit des interviews sur des artistes qu’elle affectionne.
Désormais, elle en parle aussi dans Opus et vous pourrez lire ses brèves oscillant entre rap, pop et chanson à l’accent rap...